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Rémi Godin est passionné par la maçonnerie!

DIEPPE, le 14 mars 2023 – Influencer par ses amis du secondaire, Rémi Godin a pris la direction des bancs universitaires après avoir obtenu son diplôme de l’École secondaire Nepisiguit de Bathurst en juin 2002.

Le jeune homme de Beresford a décroché un baccalauréat avec deux majeurs, soit en administration des affaires et en sciences sociales. Il a ensuite œuvré en tant que conseiller à l’emploi au ministère de l’Éducation postsecondaire, Formation et Travail (environ deux ans) avant de devenir agent de communication pour le réseau de santé Vitalité (environ un an).

En 2012, M. Godin a opté pour un virage à 180 degrés afin de se diriger dans une carrière beaucoup plus passionnante pour lui; il a choisi de s’inscrire en Briquetage-maçonnage au Campus de Dieppe.

« Honnêtement, j’ai toujours voulu faire ça. Au secondaire, les métiers n’étaient pas trop poussés par les enseignants et les conseillers en orientation et j’ai suivi mes amis qui allaient à l’université. Le côté esthétique de la maçonnerie m’intéressait beaucoup. Ça prend vraiment une formation spécifique pour bien comprendre la maçonnerie. Je suis directement allé sur le marché du travail par la suite », a fièrement dit celui qui a rapidement décroché son Sceau rouge.

M. Godin a choisi de se spécialiser en maçonnerie réfractaire. Ce type de construction utilise des matériaux capables de résister à des températures élevées. Les matériaux réfractaires offrent notamment une protection thermique pour certains fours industriels, des réacteurs et des vaisseaux à pression. Ces matériaux existent sous plusieurs formes, dont la brique et le ciment. Le briqueteur doit construire la paroi interne d’un réservoir et il travaille presque exclusivement en espace clos.

« C’est un métier spécialisé et ça n’existe pas à Moncton. J’ai travaillé un peu partout au Canada, mais surtout en Alberta, en Ontario et au Québec. Au Nouveau-Brunswick, j’ai œuvré dans des moulins de papier et des raffineries à Saint-Jean, à la fonderie de Belledune et dans des moulins à Atholville et à Edmundston.  Je travaillais environ 80 heures par semaine six mois par année. »

Un maçon réfractaire gagne entre 60$ et 70$ de l’heure à temps régulier, incluant des primes d’assurance maladie et de pension! Généralement, un maçon licencié gagne tout de même un excellent salaire (plus de 40$ de l’heure).

« Le salaire d’un briqueteur rivalise assez bien avec les bons emplois au chaud de 8h à 16h. La demande est tellement grande pour des briqueteurs. En prenant en considération le coût et le temps pour faire une formation de la sorte, c’est très intéressant », a expliqué M. Godin.

Toujours passionné par la maçonnerie, mais recherchant un emploi un peu plus près de la maison, Rémi Godin a choisi de se lancer en enseignement. Il est devenu le petit nouveau du département des métiers du Campus de Dieppe en septembre dernier.

« Je m’étais donné comme objectif de quitter le métier du réfractaire avant mes 40 ans. En 2019, j’avais commencé par enseigner les blocs au CCNB. Ça m’a donné un avant-goût d’un horaire plus conventionnel et j’ai du même coup développé un intérêt pour l’enseignement ».

Après avoir passé cinq ou six ans à voyager un peu partout pour le travail, en plus de travailler une dizaine de semaines par année au CCNB, M. Godin s’est fait offert un poste d’enseignant au CCNB à plus long terme.

« À 38 ans, j’ai pris le temps de prendre cette décision avec ma conjointe. Même si c’était plus tôt que prévu, le timing était bon. Je ne pouvais pas laisser passer une telle occasion », a indiqué celui qui est également le mandat de coordonnateur de projets des métiers de la Formation continue au CCNB.

 

Rémi Godin est un enseignant du programme Briquetage-maçonnage au Campus de Dieppe.

 

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Infos et demandes d’entrevues : Bruno Richard, conseiller en communications, CCNB, 506-543-0661 ou bruno.richard@ccnb.ca