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Réduction des permis de travail postdiplôme : le CCNB exprime ses préoccupations

BATHURST, le 19 septembre 2024 – Le 18 septembre 2024, le ministre de l’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), Mark Miller, a annoncé des mesures visant à réduire encore une fois le nombre d’étudiants internationaux au pays.

Parmi celles-ci, on retrouve la suppression des permis de travail postdiplôme pour les étudiants collégiaux dont les formations ne sont pas liées aux professions dites prioritaires par le gouvernement fédéral. De plus, le plafonnement des permis d’études se poursuivra avec une réduction de 10 % pour la rentrée 2025, un plafond qui restera en vigueur en 2026.

« Nous saluons la transparence du ministre Miller d’avoir communiqué cette annonce dès septembre, ce qui nous permet de nous préparer pour la rentrée 2025 », a déclaré Pierre Zundel, PDG du CCNB.

Cependant, le CCNB déplore la réduction considérable de l’accessibilité aux permis de travail postdiplôme pour les étudiants collégiaux. Ceux-ci seront désormais disponibles uniquement pour les étudiants inscrits à des programmes en lien avec les cibles nationales en matière de main-d’œuvre. Selon les prévisions, 133 000 postes devront être comblés au Nouveau-Brunswick d’ici 2032, et 40 % d’entre eux nécessiteront une formation collégiale, contre 24 % qui nécessiteront une formation universitaire.

« La formation collégiale est parfaitement adaptée aux réalités du monde actuel. Nos étudiantes et étudiants, grâce à des formations axées sur les compétences du marché, sont résilients et prêts à s’adapter dans un environnement en constante évolution », a souligné M. Zundel. « De plus, nombre de nos diplômés deviennent des entrepreneurs, créant non seulement des emplois mais aussi des opportunités économiques qui dynamisent nos communautés », a-t-il ajouté.

Les changements démographiques au sein des communautés acadiennes de la province sont au cœur des préoccupations du CCNB.

« Pour réussir le projet de société qu’est l’immigration, nous croyons que l’immigration via les études postsecondaires en constitue un gage de succès, souligne Pierre Zundel. En intégrant nos communautés pendant leurs études, les étudiantes et étudiants internationaux créent des liens solides avec leurs voisins et les employeurs de la région, tout en s’imprégnant de la culture locale, ce qui augmente considérablement leurs chances de s’intégrer durablement. »

Cette dynamique est particulièrement cruciale dans les régions francophones en situation minoritaire, où les pénuries de main-d’œuvre sont généralisées et les défis démographiques, exacerbés par le vieillissement, sont particulièrement marqués.

Les annonces de M. Miller du 18 septembre font suite au plafonnement des permis d’études annoncé le 20 janvier dernier, qui avait déjà secoué le secteur postsecondaire canadien.

Le CCNB a déployé des efforts considérables pour s’adapter à ces changements et se préparer à la rentrée 2024. Nous restons résolument engagés à agir de manière proactive pour assurer le succès des prochaines rentrées, ce qui nous permettra de continuer à soutenir les communautés du Nouveau-Brunswick.

 

Pierre Zundel, PDG du CCNB, partage les préoccupations entourant la récente nouvelle sur les permis de travail postdiplôme et son impact sur les communautés du Nouveau-Brunswick.

 

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Infos et demandes d’entrevues (pour médias seulement) :  Jean-Marc Doiron, conseiller en communications, CCNB, 506-377-2569 ou jean-marc.doiron@ccnb.ca